L’été 2013 est marqué par la fin de plusieurs chantiers engagés sur la commune.
Coup double vendredi dernier pour plusieurs élus municipaux qui se sont d’abord rendus sous le préau. Ils y ont constaté la bonne exécution des travaux prévus.
Là, il s’était agi de refaire la toiture, avec complément de chevrons, ajustement de poteau de soutien, et pose d’un lambris sous les tuiles. Le lambris avait été au préalable mis en lasure par le personnel communal. Cette remise en état a été effectuée pour un coût hors taxes de 11 700 euros.
Autre lieu de réception, en présence de l’entrepreneur, l’aménagement créé pour permettre aux personnes à mobilité réduite d’accéder aussi bien au cimetière qu’à l’église, où une rampe supprimait déjà le handicap des marches d’entrée. Cette fois, côté cimetière, une allée prolongeant la rue Le bon temps aboutit à un emplacement de stationnement qui donne accès aussitôt à un cheminement pavé du plus bel effet, lequel s’élargit devant l’église pour former une placette élégante et saine.
Finis les graviers qui roulent sous les pieds ou les semelles collantes en allant chercher de l’eau au robinet pour les fleurs du cimetière. Un aménagement qui aura coûté de l’ordre de 6.000 euros hors taxes, grâce à la récupération des pavés qui couvraient auparavant la place de la mairie.
(extrait : l'Est Républicain, 11/08/13)
Espace Paysager Paysagiste version terrain
Avec plus de quinze ans au compteur d’aménagement paysagiste version bâtiment, Emmanuel Payeur a décidé de voler de ses propres ailes en créant sa propre entreprise. Depuis quelques mois, Espace Paysager est né à Fraimbois et le jeune entrepreneur ne semble pas le regretter… loin de là.
L’extérieur c’est son univers. À l’intérieur il semble presque étouffer, tourner en rond à la recherche d’espace. L’espace, il se l’approprie, l’apprivoise et écoute son environnement avant d’envisager de l’aménager. Emmanuel Payeur est paysagiste, pilote de sa petite entreprise installée à Fraimbois dans la campagne meurthe-et-mosellane. Paysagiste, non pas au sens «végétaux» du terme, mais plutôt version main dans la gâchée préparée à l’ancienne et au maillet de tailleur de pierre à la ceinture. Vosgien d’origine, le spinalien a fait toutes ses armes dans le domaine du bâtiment version paysagiste et aménageur : CAP à Roville-aux-chênes et un BTS en alternance puis direction vers les voisins alsaciens à Strasbourg où il travaille au sein d’une société qui avait alors pignon sur rue. Conjoncture oblige, le scénario est récurrent. L’entreprise ferme. Préavis, et licenciements inévitables. «Cela a été le déclic et le tremplin pour m’installer à mon compte. J’avais d’ailleurs toujours eu cette envie. Je suis plutôt du genre indépendant. Il fallait que je vole de mes propres ailes.»
Des chantiers....et des devis
Passage par la Chambre des métiers et de l’artisanat pour le stage traditionnel d’une semaine pour les artisans qui s’installent. «Bénéfique et enrichissant. Si l’on connaît parfaitement notre métier, en ce qui concerne l’aspect comptable, prévisions et gestion, c’est une autre paire de manches. La Chambre m’a bien aidé sur le sujet.» Depuis un peu plus de trois mois, son entreprise EP Espace Paysager fait son trou dans une zone géographique d’une cinquantaine de kilomètres autour de sa base arrière de Fraimbois. Enrochement, petit et moyen terrassement avec mini-pelle, maçonnerie paysagère, création d’espaces verts, le panel de services et d’activités est complété par une collaboration récente avec un pisciniste de l’agglomération nancéienne (voir encadré). Côté développement, même si Emmanuel Payeur avoue que c’est loin d’être facile, vu la conjoncture actuelle et «la météo qui n’est franchement avec nous», reconnaît ne pas trop se plaindre. Les chantiers sont là…. et surtout les demandes de devis. «C’est fou comme la majorité des gens ne recherche qu’un prix et rien d’autre. Dans mon activité, il y a un rôle important en matière de conseils et il faut parfois leur expliquer que réaliser tels ou tels travaux cela engendre un coût non négligeable», assure le jeune entrepreneur sur l’un de ses chantiers où il aménage les alentours d’une piscine à quelques encablures de son lieu d’habitation. Emmanuel Payeur travaille à «98 % avec des particuliers», mais il commence à toucher également quelques collectivités locales pour l’entretien de leurs espaces verts. Le paysage professionnel d’Emmanuel Payeur se dessine peu à peu.
(extrait : Tablettes Lorraines, 29/04/13)
» Publié dans le numéro 1600 par Emmanuel Varrier »
La fibre paysagère
Son expérience lui permet d’envisager l’avenir avec une certaine sérénité.
Après une quinzaine d’années d’expérience dans le monde de l’aménagement paysager ou autour des piscines, dont une bonne partie dans l’environnement de Strasbourg, Emmanuel Payeur a décidé de voler de ses propres ailes.
« La fermeture de l’entreprise dans laquelle je travaillais m’a aidée à franchir un pas que j’envisageais déjà depuis un moment. Je viens donc de créer mon entreprise individuelle. » Passer du statut de salarié à celui de dirigeant, pas toujours simple. « Il me faut démarcher, mais aussi entretenir de bonnes relations avec des entreprises complémentaires. »
Son domaine, celui de la création d’espaces, va de la conception d’un aménagement aux travaux de terrassement, d’enrochement, de terrasses bois, d’abords de piscines, d’allées en file pavées, plantations, de chalets de jardin avec réseaux adaptés jusqu’à la mise en lumière. « Je suis en pourparlers avec une société allemande pour la mise en place de piscines biologiques à filtration naturelle. Un développement important est attendu de ce type de produit. »
Installé chez lui à Fraimbois, il envisage de pouvoir se déplacer dans un rayon de 50 km maximum et va devoir investir à la fois dans un véhicule de chantier et un autre pour assurer ses relations commerciales. Il a déjà prévu de recourir à l’embauche de personnel pour le seconder.
Nous lui souhaitons bonne réussite dans son entreprise.
(extrait : l'Est Républicain, 19/10/12)
Architecte de la nature
EP ESPACE PAYSAGER A FRAIMBOIS
A 37 ans, Emmanuel Payeur, originaire des Vosges, dispose de vingt ans d’expérience en tant que paysagiste. Désireux de connaître chaque étape de ses chantiers, suffisamment qualifié pour voler de ses propres ailes et acquérir la liberté dont il rêvait, il a ouvert son entreprise il y a six mois. Véritable architecte des espaces verts, il modèle les villes et les campagnes.
Emmanuel Payeur, paysagiste à Fraimbois, aime donner du volume, casser les perspectives et faire preuve d'originalité sur ses chantiers.
Emmanuel Payeur de Fraimbois dans le Lunévillois, a franchi toutes les étapes pour devenir paysagiste. Du CAP «Jardins et espaces verts» en passant par le Bepa, il a finalisé sa formation par un BTS Paysagiste à Strasbourg.
Savoir-faire et originalité
Après vingt ans au sein d’équipes de paysagistes et plusieurs années de réflexion, Emmanuel Payeur a voulu poursuivre sa carrière seul. C’est ainsi que le 15 octobre dernier, EP Espace Paysager ouvrait ses portes. «Je ne sais pas si j’ai bien choisi l’année, vu la conjoncture et la météo cet hiver mais j’ai franchi le pas et j’en suis ravi». Equipé d’une camionnette, d’un véhicule pour se rendre chez le client, d’un burineur, d’un lapidaire, d’une disqueuse, d’une perceuse, d’un taille haie… le paysagiste insiste sur le fait que l’outillage ne suffit
pas, il faut du savoir-faire et de l’originalité.
Le métier de paysagiste débute dès la mise à plat d’un projet jusqu’à sa réalisation. Il demande de la rigueur, de l’organisation,du professionnalisme, voire même de la minutie, mais également un bon sens du relationnel avec le client. «Il faut également aimer la vie en extérieur et le travail manuel». Les attentes des clients sont toutes différentes et plus ou moins précises. Certains ont déjà couché leur projet sur le papier, tandis que d’autres nagent dans le flou. A l’écoute du client, le paysagiste propose, selon les surfaces, l’existant, le style d’habitation, l’exposition du terrain,
le climat… et le budget, toute une série d’aménagements. «Nous dégrossissons le chantier ensemble et le dessinons pour avoir un aperçu du résultat suivant la surface disponible. J’aime quand il y a des courbes sympathiques, quand on peut casser la perspective, quand il y a du volume et que ce n’est pas trop minéralisé, ni trop plat» indique le professionnel. «Tout est dans les proportions, même à l’intérieur. Le sol ne pose jamais de problème car on peut toujours ramener de la terre végétale par exemple». Depuis les débuts de EP Espace Paysager,Emmanuel Payeur a surtout accompli des terrassements, des pavages, des dallages, des aménagements tels que plantation et gazonnement. «Je travaille avec un pisciniste car il est important que chacun se révèle dans sa branche. On ne peut pas tout faire, il faut l’outillage et le personnel. Travailler pour tout manger, ce n’est pas mon truc, en revanche travailler dans sa spécialité, ça me va» insiste le paysagiste. «Pendant que mon collègue pose une piscine, mois je terrasse, je remblaie, je pose des margelles… c’est un bon partenariat qui fonctionne».
Aménagement de A à Z
Emmanuel Payeur avance d’un pas assuré tout en continuant à apprendre et n’hésite pas à piocher des informations au-delà des frontières. «Je ne parle que de ce que je connais et s’il faut que j’argumente davantage ce que j’avance, je me tourne vers d’autres collègues». Son rêve et de réaliser un aménagement complet. Celui-ci comprendrait le terrassement, la création d’allées de garage et de porte d’entrée avec fil pavé, la mise en place de terre végétale, la pose de terrasses avec des matériaux naturels, des barrières en bois, une clôture, une petit chalet, un boulodrome, un bac à sable, une pergola…
… «Je suis un amoureux du bois, si celui-ci perd un peu de sa jeunesse, ça ne me gène pas. Dans le même ordre d’idées je préfère la pose traditionnelle pour les pavés, c’est-à-dire avec du sable, plutôt que du béton. Si les choses sont faites sérieusement, ça ne bouge pas». Motivé, passionné et professionnel, Emmanuel Payeur se dit prêt à intervenir tant chez les particuliers que dans les entreprises ou pour les communes.
Céline BARTHELEMY
Jusque chez lui, autour de son boulodrome, Emmanuel Payeur a su mettre en valeur des sièges de vieux tracteurs, en faisant office de tabourets très confortables.
(extrait : le Paysan Lorrain, 29/04/13)